Depuis plusieurs années, les prises de contact avec des spécialistes ne cessent d’augmenter. En 2020, trente-sept personnes ayant une attirance pédosexuelle ont demandé de l’aide ou un renseignement, cinquante-six en 2021 et onze de plus l’année passée, selon le rapport d’activité de l’association Dis No.
Seulement, le réseau de soin thérapeutique est saturé et cela contrevient au but de la prévention, avec ou sans thérapie, qui est d’empêcher un éventuel passage à l’acte, et de lutter contre la consommation d’images pédopornographiques.
Par souci de précision, les personnes dont il est fait mention ici ne sont pas celles qui ont commis des actes sexuels sur des enfants, mais des individus qui ressentent de l’attirance sexuelle envers des mineurs ou consomment des images pédopornographiques.”