AI: NOUVELLES DIRECTIVES POUR LES EXPERTISES PSYCHIATRIQUES DE L’AI
7 juin 2012
lematin.ch
Les expertises psychiatriques pour le compte de l’AI sont d’une qualité insuffisante et trop différentes d’une région à l’autre. Tel est le constat d’une étude mandatée par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).
Les médecins chargés d’évaluer des personnes souffrant de troubles psychiques pour le compte de l’AI se heurtent à une difficulté particulière: la qualité des examens cliniques en psychiatrie dépend fortement de la motivation et de la collaboration des personnes à expertiser, rappelle l’OFAS jeudi dans un communiqué.
Pas d’instruments objectifs
La psychiatrie ne peut en effet guère s’appuyer sur des résultats aussi objectifs que, par exemple, un scanner en traumatologie. Il est notamment difficile d’évaluer la capacité fonctionnelle d’une personne souffrant de troubles psychiques. Or celle-ci joue un rôle clé dans l’AI, puisque la capacité de gain des assurés en dépend.
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