Les empreintes traumatiques précoces : Déceler les blessures préverbales, pour mieux accéder aux souvenirs sources
7 juin 2020
Ecrit par Hélène Dellucci - Cercle de Compétences
“L’importance des interactions du début de la vie est reconnue à travers de nombreux courants psychologiques. Qu’il s’agisse de développement, d’attachement, de socialisation, de construction du Moi ou d’apprentissages fondamentaux, la qualité relationnelle qu’un enfant peut avoir avec son environnement est primordiale pour lui donner des bases sécures et des ressources pour s’épanouir et réussir sa vie.
Nous entendons par empreintes précoces des traces mnésiques préverbales, qui se sont inscrites avant l’âge de trois ans, c’est à dire à une époque préverbale, où l’articulation symbolique de la parole n’est pas encore acquise. Il s’agit donc de mémoires non incluses dans le traitement sémantique, qui a trait au langage, au récit, à la construction biographique. Le matériel stocké est davantage iconique, implicite, non relié à la conceptualisation, uniquement éprouvé. De ce fait, nous ne pouvons parler de souvenirs.
Ces mémoires ne peuvent être identifiées rationnellement, mais existeraient dans des structures archaïques du cerveau, en lien avec le corps sous forme d’empreintes sensorielles.”
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Classés dans :AMOUR & ATTACHEMENT, APPROCHES CORPORELLES, BIBLIO-PSY, EMOTIONS, NEUROLOGIE, SYSTEMIQUE, TRAUMATOLOGIE
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